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vendredi 7 octobre 2011

La Brise du golfe

Et la revoir…, Le Vin étrange, Celles qui s'abandonnent, Rêve à nu, Coyote Sky, Plus loin, Indomptable, et à présent La Brise du golfe, de Gerri Hill, huitième titre de la collection "Romance", l'occasion d'un rapide coup d'œil en arrière, quelques lignes pour mesurer, avec toi, amie lectrice, le chemin parcouru depuis 2005 et la sortie du premier roman de Lyn Denison ; non pas avec nostalgie – car bien d'autres plaisirs de lecture nous attendent encore, et que nous n'avons guère à regretter – mais avec enthousiasme… car si tu en doutais, rassure-toi, nous en avons encore de l'énergie pour continuer à construire, pierre après pierre cette bibliothèque habillée de rose et de cœurs… avec pour seul guide un goût, pas si secret que cela pour ce qui relève strictement du plaisir textuel. Selon certains, on devrait avoir un peu honte de se délecter ainsi de belles histoires de femmes qui s'aiment, se désirent et luttent contre le monde ou elles-mêmes pour faire triompher leurs sentiments ; or nous, loin de nous cacher, nous nous affichons. Oui nous aimons les romans sentimentaux et oui nous sommes fières d'en publier ! C'est donc bien haut que nous hissons notre bannière rose et que nous revendiquons notre absence totale du moindre état d'âme à lire de la littérature populaire, à être couchées au ras des pâquerettes…, le nez et les mains dans ces pages qui ont tant à nous offrir et qui, tu me le dis parfois dans de gentils petits mots (nous n'en recevons jamais autant que pour parler de ces livres-là… pas un hasard sans doute), nous permettent d'être un peu mieux au monde. 
À l'annonce de la sortie de La Brise du golfe, tu m'as écrit sur un coin de ton bon de commande : « Les marais et les oiseaux, ça me fait déjà rêver… » Eh bien moi aussi et c'est exactement pour cela que j'ai choisi de publier ce livre. Parce que j'ai espéré que Carly Cambridge et Pat Ryan, ces deux magnifiques femmes qui vont se rencontrer et se découvrir dans de beaux décors et autour d'une mission commune, soient, sinon des modèles, au moins des sources d'inspiration, et une grande bouffée d'air dans un quotidien pas toujours... rose.
Pour cette aventure-là, prépare tes chaussures de marche, tes jumelles, ta lotion anti-moustiques et… attention aux bourrasques !

lundi 21 février 2011

Tête Basse, tête haute.

Depuis près d'un an maintenant, nous en avons reçu beaucoup, beaucoup, beaucoup, des messages… pour nous demander quand sortirait la deuxième aventure de Tori Hunter, l'intrépide et ombrageuse femme flic imaginée par Gerri Hill dans le premier volet de la trilogie qu'avait lancée Tête brûlée. Eh bien la voici enfin ! Après le passage entre les mains expertes de la traductrice, Nathalie, et de la correctrice, après l'habillage final conçu par notre talentueux François, après les allées et venues dans les impressionnantes machines de l'imprimeur, puis, dernière étape, après la distribution par nos soins… Tête basse arrive chez toi, amie lectrice impatiente. Et crois-moi, tu ne seras pas déçue. C'est avec aplomb que je peux être aussi affirmative ; car l'auteure a le talent que tu connais et qui, une fois de plus, ne se dément pas. À l'heure où tant d'histoires pèchent par un rythme poussif qui nous les font abandonner bien vite… où tant de personnages restent à nos yeux et dans nos cœurs de misérables coquilles vides… où les lieux évoqués ne sont que des décors servant tout juste de prétexte… Nous avons là du corps, du souffle et des mots, bien choisis, bien agencés pour nous mener d'une seule traite jusqu'à la conclusion d'une intrigue parfaite. Avec ce petit supplément qui fait toute la différence : l'art de décrire une relation amoureuse alors qu'elle a déjà pris son envol, de faire mûrir son héroïne… et de nous faire découvrir de nouveaux personnages, dont en particulier Casey, une jeune policière fougueuse et sympathique (reflet inversé de Tori dans le miroir de ses années de formation ?) C'est un plaisir de publier des livres réussis. Gageons que c'en sera un de les lire, pas trop vite, pas trop vite. Je t'entends déjà me réclamer à cor et à cris la suite… alors qu'il vient à peine d'entrer dans le laboratoire des alchimistes danslengrenagiens. Nous œuvrons, nous pressons les boutons, nous faisons ronronner le moteur, la machine est en marche. Rendez-vous dans quelques mois, pour la troisième et dernière aventure de Tori Hunter, amie lectrice. Et d'ici là, prépare-toi à de nouvelles découvertes !

mardi 5 octobre 2010

Indomptable

Chose promise, chose due, amie lectrice : la dernière-née est là ! Tu avais aimé Et la revoir..., tu avais aimé Rêve à nu ?Tu vas pouvoir découvrir Indomptable, le troisième roman que nous publions de l'Australienne Lyn Denison.
[Dernière heure : des petits problèmes liés à la fabrication nous retardent un peu. Patience est mère de Beauté ;-) ]


Résumé :

Rachel Weston est bien trop occupée pour réfléchir à sa vie, absorbée par ses deux jeunes enfants et le développement de sa jardinerie.
Le jour où elle doit embaucher de l'aide, quelle n'est pas sa surprise de voir resurgir dans son bureau une vieille connaissance, Quinn Farrelly, venue se porter candidate ! Il faut dire que douze ans plus tôt, après une adolescence rebelle, la jeune femme a été impliquée dans un mortel accident de voiture qui lui a valu un long séjour en prison.
Malgré les mises en garde de son entourage, Rachel donne sa chance à Quinn. Rapidement, elle va découvrir une personnalité plus sensible qu'ombrageuse et n'aura aucun mal à l'apprivoiser, en dépit de sa réputation… Jusqu'à ce que des sentiments troublants s'éveillent entre elles, remuant les eaux insondables de la vie de Quinn.

mardi 5 janvier 2010

Tête Brûlée, de Gerri Hill


Après le lancement de la dernière née de nos collections, Cambouis (du noir Dans L'Engrenage), avec Hancock Park de la reine incontestée Katherine V. Forrest, nous t'avons réservé, amie lectrice, le premier roman policier de la relève des auteures lesbiennes de romans populaires, j'ai nommé Gerri Hill.
Tu as aimé, dans la collection Romance, Coyote Sky : sache que Gerri Hill fait preuve d'autant de savoir-faire dans le domaine policier. Elle compose une intrigue principale haletante, sans négliger d'y ajouter les à-côtés crédibles de la vie professionnelle de véritables détectives, qui provoquent les péripéties propres à accrocher la lectrice. Et, bien entendu, parallèlement, la psychologie des personnages est fouillée, le rapprochement des protagonistes à la fois sans artifice, sexy, drôle et émouvant.
Il s'agit du premier volet d'une trilogie construite autour de la détective Tori Hunter, de la police de Dallas. Véritable tête brûlée, rien ne l'arrête, elle est le genre de flic indépendant qui ne fait rien pour se faire aimer, concentrée sur la résolution des enquêtes confiées à ses bons soins. Si le règlement le permettait, elle travaillerait seule : sa détermination, sa personnalité rugueuse et son jusqu'au-boutisme lui ont aliéné collègues et partenaires successifs.
La malice et, sans doute, la tendresse de son supérieur lui réservent une surprise, sous les traits d'une nouvelle coéquipière, Samantha, qui ne tardera pas à se montrer aussi déterminée qu'elle. Son attitude résolument amicale aura raison de la raideur de Tori, tant et si bien d'ailleurs que la nature de leurs relations glissera vers des terrains plus mouvants...
Alors amie lectrice, si tu aimes le suspense et les pages qui se tournent toutes seules... Prépare-toi à découvrir une nouvelle plume noire bien affûtée !






Acheter Tête Brûlée

Acheter Coyote Sky

mercredi 17 juin 2009

Plus loin, de Megan Carter. Collection Romance


Comme à mon habitude, à la veille de la sortie officielle d'un nouveau titre, j'ai le plaisir de prendre le clavier pour te le présenter, amie lectrice.
Il s'agit d'abord d'un livre de saison : tu pourras te détendre et penser à autre chose en le lisant paresseusement dans une chaise longue. Ou au coin du feu, plus tard, pour oublier la froidure...
Plus loin nous emmène dans le sud des États-Unis, suivre l'éveil à sa véritable nature (amie lectrice, à toi de deviner laquelle ;-) ) d'une jeune femme entourée d'amis d'enfance inséparables qui s'apprêtait à épouser un jeune homme parfait sous tous rapports.
L'un des charmes de ce livre, outre les rapports amicaux qui s'entremêlent aux rapports amoureux, c'est un couple de femmes qui vivent ensemble depuis de nombreuses années dans leur ranch, et montrent une image du bonheur positive et réaliste à la fois : les jeunes femmes vont apprendre beaucoup de ces grandes amoureuses.
La rencontre intergénérationnelle s'opère à l'occasion d'un développement historique distrayant, autour du fameux vol de l'or des Confédérés, qui va déclencher une fièvre parmi les personnages secondaires et rapprocher la protagoniste des deux propriétaires du ranch.

Le titre et la couverture marquent le fait que l'héroïne doit oser aller au-delà de ses habitudes sentimentales, morales et même professionnelles, alors qu'elle était passivement placée sur des rails sur lesquels elle n'avait pas idée de se poser de question - pas par manque d'intelligence, mais parce qu'elle se sentait bien comme ça... Jusqu'à ce que le vernis craque et que la réalité de son être profond (indépendance d'esprit, homosexualité et détachement à l'égard de l'argent ou de la réussite sociale) se manifeste, suscité par des événements extérieurs. À partir de là, elle devra imprimer une nouvelle orientation à sa vie.
Grâce à un caractère équilibré, mais aussi déterminé, Sara ne tergiversera pas longtemps avec elle-même et son désir, et c'est en cela que réside sa singularité : ses problèmes ne viennent peut-être pas d'elle, amie lectrice...

Celles qui l'ont lu en disent :
« Plus loin est tout simplement un livre charmant. (…) Le déroulement des relations entre Sara, Taylor et James est bien maîtrisé, et les personnages sont sympathiques. Il y a également une intrigue secondaire amusante de chasse au trésor moderne qui met en scène un couple de lesbiennes divertissant, attachant et très fin. En résumé, Plus loin est une agréable histoire sur l’amitié, l’amour, le risque et le refus de renoncer à ses désirs. »
C. Seajay, Books To Watch Out For.

« Carter tisse dans son histoire une intrigue secondaire axée sur un ranch dont les propriétaires sont un vieux couple de lesbiennes, qui représentent un merveilleux exemple d’amour pour les jeunes femmes du roman. » A. Furtado, Justaboutwrite.com.

« Plus loin, de Megan Carter, a tout ce qu’il faut : amour, sexe, action, mystère, humour, décors magnifiques. Chacune trouvera dans ce livre quelque chose qui lui plaira. » Kimiko’s LesFic Reviews.

  • Pour en savoir plus sur la collection ROMANCE, clique ICI
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lundi 2 mars 2009

Du noir dans l'engrenage...


CAMBOUIS, la nouvelle collection de littérature policière des Éditions Dans L'Engrenage, voit le jour le 16 mars 2009 avec la publication de son premier titre, et pas n'importe lequel :
Katherine V. Forrest soi-même, avec sa célèbre et remarquable détective Kate Delafield, du L.A.P.D.
Nouvelle collection, nouvel habillage... Découvre ici, amie lectrice, à quoi ressembleront les "noirs" Dans L'Engrenage. J'espère qu'ils sauront te faire passer des moments... intenses.

jeudi 24 juillet 2008

Pourquoi des bonbons ?


Une petite précision: ce ne sont pas n'importe quelles sucreries, mais de la réglisse, et surtout des réglisses fourrées, un genre de bonbon qui n'a pas de dénomination très définie en français, une composition de réglisse et de fondant coloré. Pas étonnant, c'est typiquement britannique, les Liquorice All-sorts.
Nous avions envie de montrer l'heureux mélange que constitue Cara et moi entre le noir et les couleurs, le grave et le léger, le crucial et l'accessoire, le fait que ces opposés trouvent là l'expression de leur interdépendance.
Cela ressemble aussi à Pen, qui n'est pas la dernière à aimer le sucré...
Enfin, c'est un clin d'œil à un autre personnage du roman, Jo Butler (tu comprendras en lisant, amie lectrice), qui semble secondaire mais possède une dimension profonde et incontournable.

Allez, tu n'as plus qu'à le dévorer!

(Merci Sayuri.)

Cara et moi -et moi


Lorsque j'ai lu Cara et moi (qui s'appelle Hood en version originale), j'ai connu un grand moment de lecture. J'ai tout de suite eu envie de le partager avec toi, amie lectrice. Chose qui a pris du temps, car je l'ai lu pour la première fois en 2000 ou 2001, il me semble. Comme quoi, j'ai de la suite dans les idées, pour reprendre une expression de ma mère.
C'est un livre écrit avec une grande intelligence, qui se manifeste autant dans le récit pur que dans son agencement, l'ensemble témoignant d'une belle sensualité. Tout a son importance, du chèvrefeuille qui encadre la porte de la maison au vieux coussin jaune sous le hamac, du bruit de la chatière à celui des robinets de la baignoire.
Le sujet universel et on ne peut plus intime permet à l'auteur, Emma Donoghue, un contrepied (ou contrechant, car elle manifeste une grande attention à la dimension sonore) élaboré, tout en restant très attentive à son lecteur, pour qui la lecture est aisée, riche, originale. La semaine la plus importante de la vie de l'héroïne, Pen, se déroule au rythme de ses interrogations, de ses souvenirs (toujours au présent, un moyen de les rendre très vifs, souci capital eu égard au contexte! Alors que le présent est... au passé).
Elle rend aussi de manière magistrale la dimension érotique d'une relation lesbienne à long terme, et ce n'est pas la moindre des qualités de ce roman. Nous sommes trop habituées à avoir les oreilles rebattues de l'excitation de la rencontre, de la nouveauté, de l'établissement des affriolantes prémisses de la relation, et à l'opposé de l'horrible, menaçante, écrasante (à mon humble avis mythique, tel le croquemitaine) LBD (Lesbian Bed Death, un concept né de la réflexion (?) de certaines de nos amies anglosaxonnes -Merci, Pepper Schwartz!- en français Mort du Lit Lesbien, autrement dit raréfaction ou disparition des rapports sexuels dans les vieux couples... J'en entends rire à gorge déployée.)
Et puis j'ai aimé ressentir de plus près ce qu'était l'atmosphère dans la très catholique capitale irlandaise des années 1970 et 1990, avec ses rebelles tête nue (les féministes, les militantes lesbiennes, alternatives...) ou tête dissimulée sous le capuchon du strict manteau des convenances (Penelope qui tisse, rapièce ou rabiboche les étoffes bigarrées qui composent l'amour de sa vie, avec le fil de sa lucidité et de son humour irrésistible). Au son des Variations Goldberg, dans la version de Glenn Gould, 1955 (je te l'ai mise ci-après, si tu veux l'écouter).
Il ne me reste plus qu'à espérer que, quelque part, là où tu es, Cara et moi t'émeuve et te régale autant que moi.





(Merci François pour ces couvertures de rêve!)

vendredi 18 juillet 2008

Impatientes !

Les cartons de livres sont arrivés hier, et je dois avouer que toutes sans exception, nous brûlions d'impatience... même la plus jeune d'entre nous -laquelle, à deux mois et cinq jours, ne sait pourtant pas lire. Mais ça viendra, n'est-ce pas? La preuve:




Les paquets commencent à partir et très bientôt, amie lectrice, tu découvriras la magnifique écrivaine qu'est Emma Donoghue.

mercredi 2 avril 2008

Faire-part


Tu dois te douter que dans la vie d'une maison d'édition, la sortie d'un livre est un point culminant qui entraîne toute sorte d'émotions.
Nous venons de recevoir (oui, c'est comme tu l'imagines : un camion, des palettes, des cartons...) le dernier-né, COYOTE SKY, le quinzième livre de la maison, et le cinquième dans la collection Romance (un roman d'amour, donc, sais-tu en conclure). Nous avons attendu toute la journée, nous préparant à l'envoyer dès son arrivée : les enveloppes étaient prêtes, les commandes des libraires assemblées, il ne manquait plus que lui. Et le voilà, 270 g, 12, 5 cm sur 19 cm, la mine rosée et la silhouette bien nette.
Nous vérifions de près la façon, si la fabrication est à la hauteur de nos exigences (notre imprimeur est bien placé pour savoir qu'elles sont pointues, le pauvre).
S'engage alors une course pour sacrifier aux obligation légales (envoi d'exemplaires à la Bibliothèque Nationale de France, à l'auteure, à l'éditeur d'origine dans le cas des traductions, à la traductrice, au designer...), et satisfaire au plus vite nos clientes et clients.
Nous veillons toujours à faire partir les commandes dans leur ordre d'arrivée, afin de ne pas créer de jalousies déplacées parmi les libraires (si, si, il arrive qu'on nous soupçonne de favoriser celui-ci ou celle-là !) Deux précautions pour veiller à l'équité et à la satisfaction valent mieux qu'une !
De toute façon, la plupart du temps, c'est toi, amie lectrice, qui nous manifeste une confiance impatiente en nous envoyant ton bon de commande la première : voilà pourquoi tu reçois généralement ton livre la première...