vendredi 7 octobre 2011

La Brise du golfe

Et la revoir…, Le Vin étrange, Celles qui s'abandonnent, Rêve à nu, Coyote Sky, Plus loin, Indomptable, et à présent La Brise du golfe, de Gerri Hill, huitième titre de la collection "Romance", l'occasion d'un rapide coup d'œil en arrière, quelques lignes pour mesurer, avec toi, amie lectrice, le chemin parcouru depuis 2005 et la sortie du premier roman de Lyn Denison ; non pas avec nostalgie – car bien d'autres plaisirs de lecture nous attendent encore, et que nous n'avons guère à regretter – mais avec enthousiasme… car si tu en doutais, rassure-toi, nous en avons encore de l'énergie pour continuer à construire, pierre après pierre cette bibliothèque habillée de rose et de cœurs… avec pour seul guide un goût, pas si secret que cela pour ce qui relève strictement du plaisir textuel. Selon certains, on devrait avoir un peu honte de se délecter ainsi de belles histoires de femmes qui s'aiment, se désirent et luttent contre le monde ou elles-mêmes pour faire triompher leurs sentiments ; or nous, loin de nous cacher, nous nous affichons. Oui nous aimons les romans sentimentaux et oui nous sommes fières d'en publier ! C'est donc bien haut que nous hissons notre bannière rose et que nous revendiquons notre absence totale du moindre état d'âme à lire de la littérature populaire, à être couchées au ras des pâquerettes…, le nez et les mains dans ces pages qui ont tant à nous offrir et qui, tu me le dis parfois dans de gentils petits mots (nous n'en recevons jamais autant que pour parler de ces livres-là… pas un hasard sans doute), nous permettent d'être un peu mieux au monde. 
À l'annonce de la sortie de La Brise du golfe, tu m'as écrit sur un coin de ton bon de commande : « Les marais et les oiseaux, ça me fait déjà rêver… » Eh bien moi aussi et c'est exactement pour cela que j'ai choisi de publier ce livre. Parce que j'ai espéré que Carly Cambridge et Pat Ryan, ces deux magnifiques femmes qui vont se rencontrer et se découvrir dans de beaux décors et autour d'une mission commune, soient, sinon des modèles, au moins des sources d'inspiration, et une grande bouffée d'air dans un quotidien pas toujours... rose.
Pour cette aventure-là, prépare tes chaussures de marche, tes jumelles, ta lotion anti-moustiques et… attention aux bourrasques !

lundi 26 septembre 2011

Petite question de curiosité

La question que tu me poses sur Facebook, amie lectrice, me donne l'occasion de répondre sous la forme d'un message sur ce blog, que je n'alimente sans doute pas assez régulièrement (ce que je regrette fort, crois-le bien). Je te remercie donc de me permettre de poursuivre notre dialogue.
"Combien de temps faut-il entre la sélection du prochain auteur ou de l'histoire et la publication du livre? Comment ça se passe, quelles sont toutes les étapes ? Merci d'avance!"
Pour commencer, je dirais que nous ne sommes représentatives que de nous-mêmes : d'une part, en tant que maison d'édition "à spécialité", par rapport aux maisons généralistes ; dans le cas de ces dernières, entre le choix d'un auteur (souvent sur sollicitation d'un agent), l'achat de droits d'auteurs, la réalisation de l'ouvrage, les corrections, la maquette, la fabrication, la publication... il se passe en moyenne de 6 à 18 mois, le plus souvent 11 ou 12 mois, pour des questions de rentabilité. D'autre part, en tant que maison à forte exigence qualitative, nous ne nous soumettons jamais à l'exigence de rapidité, c'est-à-dire que nous passons tout le temps qu'il faut, sans l'économiser, sur un livre afin que le texte te parvienne sous son plus beau jour, et dans les meilleures conditions possibles. Cette caractéristique-là est une vraie singularité, parce que c'est un grand luxe, financièrement parlant – plus on publie vite, plus on a de trésorerie, mais moins bien soignées sont les publications (présentation, coquilles, erreurs en tout genre).
J'en viens à répondre plus directement à ta question, amie lectrice : deux cas peuvent se présenter à moi, celui d'un ouvrage écrit en français (ce qui n'est qu'une petite proportion de nos publications, puisque nous avons choisi de publier essentiellement des ouvrages traduits), ou celui d'un ouvrage traduit. 
  • Le cas d'un ouvrage écrit en français :
Le manuscrit arrive par La Poste, et il est lu dans les semaines qui suivent sa réception. En cas de coup de cœur, d'autres avis sont sollicités, et la décision est prise après discussion. L'auteur est contacté, on échange, on voit si l'on peut travailler ensemble. 
Ensuite, le travail mutuel sur l'ouvrage commence. L'éditeur prodigue des conseils, des corrections, des suggestions, son métier véritable est là. Il inscrit l'ouvrage dans un projet littéraire, aide l'auteur à lui donner une cohérence. Cet aspect est, tu t'en doutes amie lectrice, ce qui constitue l'essentiel du temps avant la publication, et il dépend à la fois de la disponibilité de l'auteur et de l'éditeur, du texte... Cela prend plusieurs mois. 
La préparation de l'ouvrage avant son départ à l'imprimerie se divise en corrections, relectures, corrections, mise en page, création de la couverture… Encore quelques semaines de plus !

La fabrication de l'ouvrage en tant qu'objet est l'affaire de l'imprimeur. Nous avons choisi de travailler avec des imprimeurs français spécialistes du livre, respectueux de l'environnement, expérimentés. Une fois qu'ils ont reçu nos fichiers informatiques, ils préparent une version témoin du livre à venir, nous l'envoient afin que nous fassions une dernière vérification, et lorsque nous leur donnons le feu vert, ils impriment les pages intérieures. Le plus souvent, nous allons ensuite assister au tirage de la couverture, afin de superviser les derniers réglages de couleurs. Ce qui se passe chez l'imprimeur, je t'en parle ici.

  • Le cas d'un ouvrage traduit
 Le premier travail de l'éditeur, c'est de rechercher la perle. Cela prend la forme de lectures, d'information, de veille... Jusqu'à la décision de publier la traduction. Pour cela, il faut retrouver l'auteur. La plupart du temps, nous avons des contacts chez les éditeurs étrangers ou dans les agences littéraires, ce qui facilite les choses. Pour l'anecdote, il faut quand même dire que parfois, c'est plus compliqué (éditeur disparu, auteur perdu de vue depuis des années ou décédé...) L'un des romans de notre catalogue nous a donné 27 mois de travail pour réussir à contacter l'auteur !
Ensuite, il faut négocier les droits d'auteur, signer un contrat, tout en ayant un traducteur prêt à s'engager dans la traduction.
Les délais de traduction (en règle générale de trois mois chez un gros éditeur) sont un peu plus longs chez nous, par souci à la fois du confort de travail des traducteurs (qui ont d'autres travaux à produire parallèlement, ou des emplois) et, par ricochet, de la qualité du résultat.
La traduction subit ensuite des ajustements avec l'intervention de correcteurs, puis fait l'objet de différentes relectures afin de traquer les erreurs et aspérités nécessitant d'être "polies".
À ce stade, on rejoint le cas de l'ouvrage français : mise en page, création de la couverture, fabrication.
Dans l'ensemble, nous passons 14 à 18 mois à travailler sur un livre, mais cela peut aller jusqu'à beaucoup plus longtemps, autour de deux ans pour la collection blanche, par exemple.
Ce qui signifie que nous avons beaucoup de projets à venir, et bien des surprises à te réserver encore, amie lectrice, puisqu'en ce moment où sort un livre, nous travaillons déjà à ceux que tu liras dans... trois mois, mais aussi dans deux ans !



Merci J.Zhou






mardi 17 mai 2011

IDAHo - Journée Internationale de Lutte contre l'Homophobie et la Transphobie


Le 17 mai est la journée mondiale de lutte contre l'homophobie : IDAHo
L'homophobie et la transphobie existent. Des associations, des professionnels et des personnes engagées aussi.
Face à des situations de haine, n'hésitez jamais à vous tourner vers eux.
Par exemple, SOS Homophobie peut vous aider, alors aidez-les aussi.
La ligne d'écoute anonyme : 0148 06 42 41 ou numéro Azur 0810 108 135
Faire un don : cliquez ici pour soutenir les actions de SOS Homophobie.

Bonne journée !

lundi 21 février 2011

Tête Basse, tête haute.

Depuis près d'un an maintenant, nous en avons reçu beaucoup, beaucoup, beaucoup, des messages… pour nous demander quand sortirait la deuxième aventure de Tori Hunter, l'intrépide et ombrageuse femme flic imaginée par Gerri Hill dans le premier volet de la trilogie qu'avait lancée Tête brûlée. Eh bien la voici enfin ! Après le passage entre les mains expertes de la traductrice, Nathalie, et de la correctrice, après l'habillage final conçu par notre talentueux François, après les allées et venues dans les impressionnantes machines de l'imprimeur, puis, dernière étape, après la distribution par nos soins… Tête basse arrive chez toi, amie lectrice impatiente. Et crois-moi, tu ne seras pas déçue. C'est avec aplomb que je peux être aussi affirmative ; car l'auteure a le talent que tu connais et qui, une fois de plus, ne se dément pas. À l'heure où tant d'histoires pèchent par un rythme poussif qui nous les font abandonner bien vite… où tant de personnages restent à nos yeux et dans nos cœurs de misérables coquilles vides… où les lieux évoqués ne sont que des décors servant tout juste de prétexte… Nous avons là du corps, du souffle et des mots, bien choisis, bien agencés pour nous mener d'une seule traite jusqu'à la conclusion d'une intrigue parfaite. Avec ce petit supplément qui fait toute la différence : l'art de décrire une relation amoureuse alors qu'elle a déjà pris son envol, de faire mûrir son héroïne… et de nous faire découvrir de nouveaux personnages, dont en particulier Casey, une jeune policière fougueuse et sympathique (reflet inversé de Tori dans le miroir de ses années de formation ?) C'est un plaisir de publier des livres réussis. Gageons que c'en sera un de les lire, pas trop vite, pas trop vite. Je t'entends déjà me réclamer à cor et à cris la suite… alors qu'il vient à peine d'entrer dans le laboratoire des alchimistes danslengrenagiens. Nous œuvrons, nous pressons les boutons, nous faisons ronronner le moteur, la machine est en marche. Rendez-vous dans quelques mois, pour la troisième et dernière aventure de Tori Hunter, amie lectrice. Et d'ici là, prépare-toi à de nouvelles découvertes !

mardi 5 octobre 2010

Indomptable

Chose promise, chose due, amie lectrice : la dernière-née est là ! Tu avais aimé Et la revoir..., tu avais aimé Rêve à nu ?Tu vas pouvoir découvrir Indomptable, le troisième roman que nous publions de l'Australienne Lyn Denison.
[Dernière heure : des petits problèmes liés à la fabrication nous retardent un peu. Patience est mère de Beauté ;-) ]


Résumé :

Rachel Weston est bien trop occupée pour réfléchir à sa vie, absorbée par ses deux jeunes enfants et le développement de sa jardinerie.
Le jour où elle doit embaucher de l'aide, quelle n'est pas sa surprise de voir resurgir dans son bureau une vieille connaissance, Quinn Farrelly, venue se porter candidate ! Il faut dire que douze ans plus tôt, après une adolescence rebelle, la jeune femme a été impliquée dans un mortel accident de voiture qui lui a valu un long séjour en prison.
Malgré les mises en garde de son entourage, Rachel donne sa chance à Quinn. Rapidement, elle va découvrir une personnalité plus sensible qu'ombrageuse et n'aura aucun mal à l'apprivoiser, en dépit de sa réputation… Jusqu'à ce que des sentiments troublants s'éveillent entre elles, remuant les eaux insondables de la vie de Quinn.

jeudi 30 septembre 2010

Ravalements

 Comme nous ne faisons jamais rien comme les autres, notre grand ménage de printemps a lieu en... automne : c'est ainsi que nous te soumettons, amie lectrice, une nouvelle apparence pour ce modeste blog, de même qu'une interface plus élégante pour notre site internet.
Cela préfigure naturellement la sortie d'une nouveauté, que nous t'annonçons pour très bientôt (ça se compte en jours), sans pour autant pouvoir te donner une date définitive. Mais tu le sais, amie lectrice, nous ne manquerons pas de t'aviser dès que possible du jour de parution du troisième roman de ta chère Lyn Denison (celle dont tu as dévoré Et la revoir... puis Rêve à nu).
Prépare-toi à faire connaissance avec une belle et énigmatique... Indomptable.
À très vite !


Merci K. Corwder.

lundi 23 août 2010

Ça travaille..

Oui, oui, c'est l'été, c'est la rentrée, mais tout pareil ici, ça tourne ! Bientôt d'excellentes nouvelles...
Et merci, amie lectrice, de m'avoir signalé ce beau film de présentation d'un distributeur de films de cinéma qui a beaucoup de choses à voir avec nous :

Merci Cecilia ;-)

lundi 22 février 2010

Le Monde de Jane, tome 3


Le troisième tome des aventures de notre chère Jane est disponible (Le Monde de Jane, de Paige Braddock). Comme tu as pu le voir, amie lectrice, son auteure, la délicieuse Paige, nous a fait l'honneur et surtout le plaisir d'une visite il y a peu, à Paris et à Angoulême, à l'occasion du Festival International de la bande dessinée. L'occasion de consolider une amitié, de partager d'excellents moments et de mettre au point beaucoup de nouveaux projets à partager avec toi.
Nous te présentons donc le blog de Jane en français, où nous mettrons en ligne tous les lundis une planche, un strip, des croquis, bref de nouveaux dessins. En ce moment, tu peux retrouver des planches en couleurs inédites !
Rendez-vous donc tous les lundis et dans les trois albums disponibles... sur notre site ou chez ton libraire préféré.
Et pour en savoir plus sur Paige Braddock, voici une interview en vidéo exclusive réalisée par Yagg.com.



À lundi ;-)

vendredi 5 février 2010

N'importe quoi



Si comme moi souvent, amie lectrice, les bras t'en tombent en lisant ou en entendant les arguments des adversaires de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, tu te réjouiras de voir ci-dessous rassemblées une douzaine de réflexions ironiques que de telles positions t'inspirent sans doute régulièrement. Sur le même modèle que celui des fameuses questions faussement candides posées aux ultra religieux condamnant l'homosexualité, les joyeux drilles du blog The Daily What (signalé par l'incontournable "Revue de web" du site Yagg.com) se sont livrés à un petit exercice de style, que ta servante a traduit à ton intention :

12 arguments contre la légalité du mariage homosexuel

1. L'homosexualité n'est pas naturelle, comme les lunettes de vue, le polyester et la contraception.

2. La validité du mariage hétérosexuel repose sur le fait qu'il produit des enfants. Le mariage doit être interdit aux couples stériles et aux personnes âgées parce que le monde a besoin de davantage d'enfants.

3. Immanquablement, les parents homos vont faire des enfants homos, puisque les parents hétérosexuels ne font que des enfants hétérosexuels.

4. Le mariage hétérosexuel perdra toute la richesse de son sens si l'on autorise le mariage homosexuel, étant entendu que le mariage de 55 heures "pour rire" de Britney Spears était très riche de sens.

5. Le mariage hétérosexuel existe depuis des temps immémoriaux et n'a jamais changé d'un iota : les femmes restent la propriété des hommes, les Noirs n'ont pas le droit d'épouser des Blancs et le divorce est interdit.

6. Le mariage homosexuel doit être examiné par le peuple, non pas par les tribunaux, car ce sont les élus issus du suffrage majoritaire qui, historiquement, ont protégé les droits des minorités, et pas les tribunaux.

7. La religion est contre le mariage homosexuel. Dans notre théocratie, les valeurs d'une seule religion sont imposées à un pays tout entier. C'est la raison pour laquelle aux États-Unis, nous n'avons qu'une seule et unique religion.

8. Le mariage homosexuel va encourager les gens à devenir homosexuels, de la même façon que fréquenter des individus de grande taille fait grandir.

9. Légaliser le mariage homosexuel, c'est ouvrir la porte à toute sorte de comportements déviants. Les gens risquent même de souhaiter épouser leur animal de compagnie, car l'on sait bien qu'un chien jouit d'un statut légal et peut signer un contrat de mariage.

10. Les enfants ne peuvent pas s'en sortir sans une figure masculine et une figure féminine dans leur foyer. C'est pour cette raison qu'il est interdit aux parents célibataires d'élever des enfants.

11. Le mariage homosexuel bouleverserait la stabilité de la société. Le mariage hétérosexuel existe depuis des temps immémoriaux, et nous ne pourrons jamais nous adapter à de nouvelles normes sociales, pas plus que nous avons pu nous adapter à des choses telles que la voiture ou l'allongement de la durée de la vie.

12. Les unions civiles, (qui offrent quasiment les mêmes avantages que le mariage mais en s'appelant autrement) sont à préférer, car une institution "réservée à certains mais égalitaire" est toujours constitutionnelle. Les mariages réservés aux gays et aux lesbiennes fonctionneront aussi bien que les écoles réservées aux Afro-américains.


Merci Roger Heargraves.

mardi 5 janvier 2010

Tête Brûlée, de Gerri Hill


Après le lancement de la dernière née de nos collections, Cambouis (du noir Dans L'Engrenage), avec Hancock Park de la reine incontestée Katherine V. Forrest, nous t'avons réservé, amie lectrice, le premier roman policier de la relève des auteures lesbiennes de romans populaires, j'ai nommé Gerri Hill.
Tu as aimé, dans la collection Romance, Coyote Sky : sache que Gerri Hill fait preuve d'autant de savoir-faire dans le domaine policier. Elle compose une intrigue principale haletante, sans négliger d'y ajouter les à-côtés crédibles de la vie professionnelle de véritables détectives, qui provoquent les péripéties propres à accrocher la lectrice. Et, bien entendu, parallèlement, la psychologie des personnages est fouillée, le rapprochement des protagonistes à la fois sans artifice, sexy, drôle et émouvant.
Il s'agit du premier volet d'une trilogie construite autour de la détective Tori Hunter, de la police de Dallas. Véritable tête brûlée, rien ne l'arrête, elle est le genre de flic indépendant qui ne fait rien pour se faire aimer, concentrée sur la résolution des enquêtes confiées à ses bons soins. Si le règlement le permettait, elle travaillerait seule : sa détermination, sa personnalité rugueuse et son jusqu'au-boutisme lui ont aliéné collègues et partenaires successifs.
La malice et, sans doute, la tendresse de son supérieur lui réservent une surprise, sous les traits d'une nouvelle coéquipière, Samantha, qui ne tardera pas à se montrer aussi déterminée qu'elle. Son attitude résolument amicale aura raison de la raideur de Tori, tant et si bien d'ailleurs que la nature de leurs relations glissera vers des terrains plus mouvants...
Alors amie lectrice, si tu aimes le suspense et les pages qui se tournent toutes seules... Prépare-toi à découvrir une nouvelle plume noire bien affûtée !






Acheter Tête Brûlée

Acheter Coyote Sky

vendredi 1 janvier 2010

Jour de l'an 2010



Lectrice ma chère amie, je te souhaite le meilleur pour l'année qui s'ouvre et, au diable l'avarice, pour la décennie qui commence.
Je te souhaite surtout d'être épargnée par les chagrins, les difficultés, les doutes et les douleurs. Pour le reste, tu sais mieux que moi ce qu'il te faut ;-)
De mon côté, je ne peux que te promettre de tout faire pour te réserver au moins quelques bons moments de lecture par-ci, par-là, petites bulles de savon dans le grand bain de ton année.

samedi 21 novembre 2009

Precious de Lee Daniels

La mécanicienne est toujours curieuse de voir les adaptations cinématographiques d'œuvres littéraires : deux modes d'expression, deux univers aux moyens parfois proches, parfois très éloignés, de dire le monde, qu'il soit physique, métaphysique ou onirique.
En ces temps de festival Chéris-Chéries au forum des Images de Paris-Les Halles, il est dans l'air de parler cinéma.
Alors pour le plaisir et parce qu'elle est très très impatiente de voir l'adaptation d'un livre magnifique, Push, de l'écrivaine et poétesse étasunienne Sapphire (publié en France aux Éditions de l'Olivier et disponible en poche chez Points Seuil), voici la bande-annonce du film Precious, présenté à Cannes en 2009, que l'on pourra voir en salles en France en mars 2010... Nos amies canadiennes auront la chance d'en profiter dès le 27 novembre.
(Au casting : Gabourey Sidibe, Mo'Nique, Paula Patton, Mariah Carey, Lenny Kravitz...)

Nous en entendrons parler !



(B.O. : Tu te rappelles Destiny, de Mary J. Blige ?)

mardi 10 novembre 2009

Joindre l'utile à l'agréable...

Comme toi sans doute, amie lectrice, nous nous sentons concernées par les questions environnementales, dans le mesure de nos moyens (réduction de la consommation d'encres et papiers, choix de fournitures et partenaires animés de la même volonté, recyclage...)
Une organisation internationale (350.org) milite pour sensibiliser les décideurs du monde entier à faire le nécessaire à l'échelle politique afin que les émissions de CO2 soient ramenées à la limite établie par les scientifiques, soit 350 ppm, au-delà de laquelle le réchauffement climatique nous réserve des catastrophes. Nous en sommes à 390 ppm.
L'initiative ci-dessous montre l'effeuillage d'une poignée de mannequins engagées qui font baisser la jauge à chaque vêtement retiré. La question est : arrivera-t-on à 350 ?


dimanche 18 octobre 2009

Une famille ordinaire ?




Le message d'aujourd'hui, amie lectrice, est dédié à toutes les familles homoparentales, à travers l'exemple de la famille Leffew, du nord de la Californie. Elle se compose de deux pères, Jay et Bryan, qui ont adopté Daniel et Selena, frère et sœur biologiques.
Constatant que des familles comme la leur étaient invisibles ou presque, révoltés comme beaucoup par le vote de la Proposition 8* et soucieux de montrer qu'une famille homoparentale est avant tout une famille parfaitement normale, les Leffew ont filmé leur quotidien et posté régulièrement sur YouTube leurs séquences.
Ils ont persisté devant la certitude exprimée par de nombreuses personnes, qui le leur ont fait très directement savoir, que des enfants ne pouvaient être heureux, équilibrés et bien dans leur peau en étant élevés par deux hommes.
Le succès de leurs vidéos les a ensuite poussés à en filmer une série distincte, consacrée à répondre aux questions des internautes sur leur famille (Ask a gay family). En particulier, ils ont reçu bon nombre de commentaires affirmant que des enfants ne pouvaient grandir correctement qu'entourés d'un père et d'une mère. Leur réponse est simple : ils sont des parents de fait, chaque jour de leur vie, ils élèvent deux beaux enfants heureux et en bonne santé, eux-mêmes forment un foyer stable et basé sur l'amour qui les lie.
De plus, ajoute Jay dans une vidéo, on ne vit pas dans un monde parfait, car dans un monde parfait, Daniel et Selena vivraient avec leurs parents biologiques, dans un monde parfait, leur mère aurait souhaité s'en occuper, dans un monde parfait, elle n'aurait pas eu des problèmes de drogue, dans un monde parfait, ces problèmes de drogue n'auraient pas affecté le développement physique de son enfant, dans un monde parfait, le manque de soin de ses parents biologiques n'aurait pas handicapé Daniel…
Lorsqu'on leur rétorque que les enfants auraient pu aisément être adoptés par un couple hétérosexuel, la réplique est claire : Daniel avait un frère plus jeune, Emilio, un nourrisson, placé en foyer avec lui. La loi californienne veut qu'on ne sépare pas les frères et sœurs pendant un an. Au cours de ce long délai, aucun couple hétérosexuel en attente d'adoption, dans toute la Californie (37,7 millions d'habitants) n'a accepté de prendre les frères, en raison de la gravité des problèmes de Daniel (ses organes vitaux ne sont pas à leur place, il a par exemple le cœur sous l'aisselle gauche, ce qui implique la nécessité de nombreuses et lourdes opérations chirurgicales, environ une par an, au cours de son développement). Au bout d'un an, Emilio a été adopté par un couple qui l'élève dorénavant en tant que son enfant biologique.
Daniel a passé trois ans à l'orphelinat. Pendant ce temps, sa mère biologique a eu Selena, qui a été placée avec Daniel dès l'âge d'un mois. À onze mois et demi, la date approchant où elle serait séparée de son frère, les services sociaux, vu le dossier de Jay et Bryan, les a suppliés d'accepter de prendre les deux enfants, pour ne pas les séparer.

Ces films familiaux n'ont pas manqué d'attirer l'attention des sites LGBT (beaucoup ont été relayés sur Queerty, par exemple), jusqu'à être vus par le National Equality Council**, qui a choisi de leur remettre le prix Equality.

Parce que l'égalité des droits, ça n'est pas que de l'idéologie, c'est aussi la vie quotidienne de millions de gens qui, bien que minoritaires, sont là. Et bien là.


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* La proposition 8 est un amendement à la constitution de l'état de Californie qui interdit le mariage entre individus de même sexe, voté lors de l'élection présidentielle de 2008.

** Le N.E.C. est un groupe qui se bat pour que les familles LGBT soient également prises en compte dans la législation familiale étasunienne et correctement représentées dans les médias généralistes : www.familyequality.org

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Merci les Leffew et le NEC.

samedi 17 octobre 2009

Sourire vertical

Amie lectrice, je ne résiste pas au plaisir de partager avec toi l'excellente photo de Lisistrata94 découverte au hasard de mes pérégrinations, et que son auteure a eu la gentillesse (gracias, Carmen ;-) de me permettre de te montrer sur ce blog.
Le mouvement féministe est vivace en Espagne, comme en témoigne ce sage conseil peint à la bombe sur un mur : ÉTEINS LA TÉLÉ, STIMULE TON CLITORIS.



© Lisitrata94

jeudi 1 octobre 2009

Le rire, c'est bon pour la santé

La mécanicienne est très sensibilisée au problème du cancer en général, et du dépistage en particulier. C'est pourquoi aujourd'hui, amie lectrice, elle te fait partager la vidéo très amusante qui suit, dont l'objectif est de rappeler aux femmes de se palper les seins... Je sais, je sais... Doit-on vraiment te le rappeler ? Oui, surtout si c'est l'occasion de voir quelques jeunes actrices américaines bien connues se livrer à des palpations mammaires entre elles ;-)

En pleine séance de papotage entre copines, nos amies paniquent lorsque l'une d'entre elles se découvre une grosseur au sein... Une bonne copine vient à la rescousse pour vérifier, et, naturellement, la chute est heureuse.
Amuse-toi bien, amie lectrice et n'oublie pas de... te palper les seins (ou, mieux, de te les faire palper ;-)) loin des objectifs des paparazzi !






Source : Funy or die

dimanche 27 septembre 2009

Récréation, 6

Pour le plaisir de revoir un excellent court-métrage de Céline Sciamma (Naissance des pieuvres), réalisé dans le cadre d'une campagne de lutte contre l'homophobie.